- lerigodonrouge
- Date d'inscription : 01/10/2011
Une situation «alarmante» selon Carrier
21/9/2013, 12:15
Le 21 septembre 2013 à 10h18 | TVA Sports
«C’est alarmant.»
Claude Carrier, recruteur pour les Devils du New Jersey, regarde les chiffres, regarde les statistiques et ne peut faire un autre constat que celui-là.
«C’est un signal d’alarme», a-t-il renchéri sur les ondes de Salut, Bonjour! samedi matin.
D’après un article de Kevin Dubé, du Journal de Montréal, en 2002-2003, on pouvait compter 106 Québécois dans la prestigieuse Ligue nationale de hockey. Dix ans plus tard, il n’y en a que 61.
On parle ici d’une baisse de 45 joueurs provenant de la Belle Province. Un déclin qui peut difficilement être ignoré.
Mais alors, comment expliquer cette baisse considérable des joueurs québécois dans la LNH? Pour Carrier, Hockey Québec doit entre autres être montré du doigt.
«Pour moi, c’est clair, la Ligue de hockey junior majeur du Québec est à un niveau terminal de la progression d’un joueur de hockey avant d’arriver à ce que j’appelle l’élite, qui se retrouve dans la LNH, a confié Carrier.
«Mais de nos jours, tout le monde fait partie de l’élite parce qu’on a multiplié les ligues "double lettre". Quand un jeune ne connaît pas de succès au niveau AA, ce n’est pas grave, on va lui trouver une place dans le BB.
«On banalise tout par le bas, donc un jour, la volonté de vouloir réussir, de vouloir s’affirmer dans un niveau supérieur, devient très mince.»
Améliorer le développement
Pour celui qui a aussi œuvré au sein de Hockey Québec, améliorer les structures de développement est la clé pour remonter la pente.
«Il y a un manque en ce qui concerne le développement des habiletés de base, a noté Carrier. Remettons en place la ligne rouge pour les jeunes encore en développement.
«Commençons à travailler sur les habiletés individuelles en appliquant des règles de jeu valables à chaque groupe d’âge.»
Depuis 2002-2003, le Québec a vu 22 de ses joueurs être repêchés au premier tour, alors que l’Ontario en a produit 64 et l’Alberta 30.
«Si je fais un parallèle avec l’éducation au Québec, ici, à l’école, tout le monde passe, a souligné Carrier. Au hockey, on suit la même ligne directrice. Ce sont nos exigences, nos critères de sélection et nos critères d’évaluation qui, à mes yeux, sont très bas.»
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Il y a une chose que M.Carrier ne mentionne pas.. le $$$$ si un jeune est pauvre mais bourrer de talent il ne pourra pas jouer élite contrairement à un riche qui est moyen... je suis sur que si Guy Lafleur évoluait dans les rangs Pee-wee de nos jours, il n'aurait aucune chance de faire la LNH... comme beaucoup d'autres d'ailleurs..
«C’est alarmant.»
Claude Carrier, recruteur pour les Devils du New Jersey, regarde les chiffres, regarde les statistiques et ne peut faire un autre constat que celui-là.
«C’est un signal d’alarme», a-t-il renchéri sur les ondes de Salut, Bonjour! samedi matin.
D’après un article de Kevin Dubé, du Journal de Montréal, en 2002-2003, on pouvait compter 106 Québécois dans la prestigieuse Ligue nationale de hockey. Dix ans plus tard, il n’y en a que 61.
On parle ici d’une baisse de 45 joueurs provenant de la Belle Province. Un déclin qui peut difficilement être ignoré.
Mais alors, comment expliquer cette baisse considérable des joueurs québécois dans la LNH? Pour Carrier, Hockey Québec doit entre autres être montré du doigt.
«Pour moi, c’est clair, la Ligue de hockey junior majeur du Québec est à un niveau terminal de la progression d’un joueur de hockey avant d’arriver à ce que j’appelle l’élite, qui se retrouve dans la LNH, a confié Carrier.
«Mais de nos jours, tout le monde fait partie de l’élite parce qu’on a multiplié les ligues "double lettre". Quand un jeune ne connaît pas de succès au niveau AA, ce n’est pas grave, on va lui trouver une place dans le BB.
«On banalise tout par le bas, donc un jour, la volonté de vouloir réussir, de vouloir s’affirmer dans un niveau supérieur, devient très mince.»
Améliorer le développement
Pour celui qui a aussi œuvré au sein de Hockey Québec, améliorer les structures de développement est la clé pour remonter la pente.
«Il y a un manque en ce qui concerne le développement des habiletés de base, a noté Carrier. Remettons en place la ligne rouge pour les jeunes encore en développement.
«Commençons à travailler sur les habiletés individuelles en appliquant des règles de jeu valables à chaque groupe d’âge.»
Depuis 2002-2003, le Québec a vu 22 de ses joueurs être repêchés au premier tour, alors que l’Ontario en a produit 64 et l’Alberta 30.
«Si je fais un parallèle avec l’éducation au Québec, ici, à l’école, tout le monde passe, a souligné Carrier. Au hockey, on suit la même ligne directrice. Ce sont nos exigences, nos critères de sélection et nos critères d’évaluation qui, à mes yeux, sont très bas.»
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Il y a une chose que M.Carrier ne mentionne pas.. le $$$$ si un jeune est pauvre mais bourrer de talent il ne pourra pas jouer élite contrairement à un riche qui est moyen... je suis sur que si Guy Lafleur évoluait dans les rangs Pee-wee de nos jours, il n'aurait aucune chance de faire la LNH... comme beaucoup d'autres d'ailleurs..
- Murray3
- Date d'inscription : 06/02/2013
Re: Une situation «alarmante» selon Carrier
21/9/2013, 14:08
Une bonne façon de faire serait d'instaurer des règles plus près des ligues professionnelles dès un jeune âge. J'comprends pas pourquoi on attend le niveau Bantam AA pour les mises en échec au Québec alors que c'est beaucoup plus jeune ailleurs au Canada et aux États.
Je vois déjà Ladislav gros comme le bras s'inscrire en faux en me parlant des systèmes suédois ou finlandais, seule différence, ils n'ont pas de midget ou de junior, la structure est différente... les joueurs ont déjà un club professionnel attitré et ils jouent dans les squad U16, U18, etc. C'est très différent, on ne peut pas instaurer ça au Québec.
Je vois déjà Ladislav gros comme le bras s'inscrire en faux en me parlant des systèmes suédois ou finlandais, seule différence, ils n'ont pas de midget ou de junior, la structure est différente... les joueurs ont déjà un club professionnel attitré et ils jouent dans les squad U16, U18, etc. C'est très différent, on ne peut pas instaurer ça au Québec.
- lerigodonrouge
- Date d'inscription : 01/10/2011
Re: Une situation «alarmante» selon Carrier
21/9/2013, 14:13
Une bonne façon de faire serait d'instaurer des règles plus près des ligues professionnelles dès un jeune âge. J'comprends pas pourquoi on attend le niveau Bantam AA pour les mises en échec au Québec alors que c'est beaucoup plus jeune ailleurs au Canada et aux États.
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Pas sur que ça me tente de voir mon gars de 13-14 ans qui est en pleine croissance subir une commotion cérébrale..pour moi au contraire, avant le pee wee, le hockey devrait être fait pour s'amuser et axé sur le développement des jeunes, pas pour se blessé...
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Pas sur que ça me tente de voir mon gars de 13-14 ans qui est en pleine croissance subir une commotion cérébrale..pour moi au contraire, avant le pee wee, le hockey devrait être fait pour s'amuser et axé sur le développement des jeunes, pas pour se blessé...
- Murray3
- Date d'inscription : 06/02/2013
Re: Une situation «alarmante» selon Carrier
21/9/2013, 14:17
Si tu veux t'amuser, tu peux toujours aller jouer chez les Pee-Wee A ou B. La mise en échec reste un aspect du développement qui nous handicape beaucoup au Québec puisqu'on ne le développe pas, on attend qu'ils aient 16-17 ans pour ça, pis arrivé à cet âge, ils essaient de se défoncer dangereusement pour impressionner les dépisteurs juniors.LeRigodonRouge a écrit:Pas sur que ça me tente de voir mon gars de 13-14 ans qui est en pleine croissance subir une commotion cérébrale..pour moi au contraire, avant le pee wee, le hockey devrait être fait pour s'amuser et axé sur le développement des jeunes, pas pour se blessé...
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